
C’est fou comment s’accumulent les étapes en sculpture, même pour en arriver à la finale la plus simple du monde. Les gabarits, les croquis, les notes et les mesures, sans compter toutes ces choses qui traînent ça et là dans l’atelier. Parfois les vestiges restent bien visibles même après le travail mais il leur arrive aussi de se laisser empoussiérer pendant un temps, souvent même pour toujours. L’affaire, c’est que l’on regarde surtout par en avant. La plupart du temps, l’on s’occupe surtout de ce qui n’est pas encore fait.
Périodiquement, je repère quand même un peu des chutes que je n’avais pas vu tomber derrière moi tout ce temps-là et ça donne des idées d’assemblages…

Photographie digitale
64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.
Je me suis éloigné de la figuration depuis un bon moment déjà et c’est peut-être même ce pourquoi la représentation m’intéresse plus qu’avant. Disons d’abord que je m’applique maintenant à représenter des choses abstraites. Et entre toutes, les sphères (toujours reconnaissables…)

Photographie digitale
64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.
Or, pour le sculpteur que je suis, la planéité des images m’est toujours un peu déroutante. Elle établit de nouvelles conventions quant à la spatialité, elle appelle à des défis très spécifiques pour lesquels un artiste qui travaille en trois dimensions pourra se trouver piégé mais peut-être aussi un peu avantagé. À tout le moins, dans la mesure où il se dirigera quelque part ailleurs, entre les épaisseurs des choses. Quelque part là se trouve(rait) un espace à domestiquer.

Photographie digitale
64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.
Un autre phénomène me hante un peu, que ce soit en dessin mais surtout en photographie : le cadrage. Alors que la sculpture s’en tient à cohabiter très simplement en notre compagnie, la photo tend à prélever l’espace avec la chose pour les aménager ensemble dans un cadre, soudainement indissociables mais en dehors du monde habitable. Désormais, les phénomènes observables du monde n’ont plus la forme qu’on leur a connu mais sont soit carrés, soit rectangulaires!

Photographie digitale
64 x 64 cm.
Dans ce corpus d’images, il m’est donc important de conserver les cadres sans les tronquer ni les détourer. Chacun d’eux portant l’objet mais aussi sa destination alternative, s’ensuit un dédale de portes menant les unes vers les autres, traversant des plans un peu opaques, par défaut. L’idée même d’arriver facilement à lire les superpositions est aussi un gage de transparence, vu comme ça.

Photographie digitale
64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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64 x 64 cm.

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