
Exploration impressionniste des recoins d’un grand bâtiment patrimonial, église St-Maxime de Scott
Réalisé en collaboration avec Nouaisons, centre agriculturel et la Municipalité de Scott.
L’architecture est à la fois un art de nécessité et d’affirmation. Certains détails d’un bâtiment sont faits pour être vus, au point même de devenir signature. D’autres, plus discrètement, jouent un rôle structural et visent justement à n’être jamais remarqués.
Dans la foulée, je m’intéresse aux espaces non-habités que je souhaite aborder par l’écriture et la photographie. Ainsi, je m’apprête à fréquenter une architecture monumentale à la recherche de ses lieux non-assignés, ses angles morts. Il peut s’agir de grands espaces ouverts mais aussi bien de vides sanitaires, greniers, canalisations et éléments structuraux. L’écriture et la photo vont se relancer durant cette période s’étendant sur plusieurs mois, non pas dans une analyse savante du bâtiment mais, au contraire, un propos impressionniste sur l’espace construit et les projections mentales qui en découlent.
Mon approche disciplinaire étonnera peut-être ceux qui me connaissent uniquement comme sculpteur. Or je me suis initié à la photo dès mes toutes premières années de création. Mes projets les plus récents sont des montages photographiques qui induisent mouvements et transformations à des objets tirés principalement de mon travail de sculpture. D’autre part et comme auteur, j’ai d’abord commis la pièce de théâtre Même le dieu des pauvres aimerait-il peut-être habiter quelque part, ce texte accompagné d’un concept scénographique ayant d’ailleurs été soutenu par le CALQ en 1998. Mon essai Les cloches d’église du Québec, sujets de culture a été publié aux éditions Septentrion en 2010. Il s’agit d’une refonte de mon mémoire de maîtrise en Études québécoises à l’UQTR. Enfin, Un monde de choses est un livre d’artiste paru en 2011 aux éditions J’ai VU. Ces trois genres littéraires fort différents marquent mon désir de trouver un mode d’expression qui traverse les thèmes que j’aborde comme auteur et comme plasticien.
L’architecture est à la fois un art de nécessité et d’affirmation. Certains détails d’un bâtiment sont faits pour être vus, au point même de devenir signature. D’autres, plus discrètement, jouent un rôle structural et visent justement à n’être jamais remarqués.
Dans la foulée, je m’intéresse aux espaces non-habités que je souhaite aborder par l’écriture et la photographie. Ainsi, je m’apprête à fréquenter une architecture monumentale à la recherche de ses lieux non-assignés, ses angles morts. Il peut s’agir de grands espaces ouverts mais aussi bien de vides sanitaires, greniers, canalisations et éléments structuraux. L’écriture et la photo vont se relancer durant cette période s’étendant sur plusieurs mois, non pas dans une analyse savante du bâtiment mais, au contraire, un propos libre et impressionniste sur l’espace construit et les projections mentales qui en découlentMon approche disciplinaire étonnera peut-être ceux qui me connaissent uniquement comme sculpteur. Or je me suis initié à la photo dès mes toutes premières années de création. Mes projets les plus récents sont des montages photographiques qui induisent mouvements et transformations à des objets tirés principalement de mon travail de sculpture. D’autre part et comme auteur, j’ai d’abord commis la pièce de théâtre Même le dieu des pauvres aimerait-il peut-être habiter quelque part, ce texte accompagné d’un concept scénographique ayant d’ailleurs été soutenu par le CALQ en 1998. Mon essai Les cloches d’église du Québec, sujets de culture a été publié aux éditions Septentrion en 2010. Il s’agit d’une refonte de mon mémoire de maîtrise en Études québécoises à l’UQTR. Enfin, Un monde de choses est un livre d’artiste paru en 2011 aux éditions J’ai VU. Ces trois genres littéraires fort différents marquent mon désir de trouver un mode d’expression qui traverse les thèmes que j’aborde comme auteur et comme plasticien.
Située à Scott en Beauce, l’église Saint-Maxime est maintenant fermée au culte. C’est par l’intermédiaire de Nouaisons, centre agriculturel que la municipalité m’ouvre les portes de l’église. Si c’est l’âge et l’ampleur de l’édifice qui m’intéressent (plus que le fait qu’il s’agit d’une église), je vois en Nouaisons un environnement humain d’une richesse incomparable pour relancer cette expérience de création transdisciplinaire qui lie patrimoine bâti, art visuel et littérature.
Ayant l’habitude de me commettre en sculpture, mes incursions en photographie et dans le champ littéraire sont cependant beaucoup moins assurées. Je suis donc honoré de compter sur le mentorat de Laetitia Beaumel dans le processus d’écriture lié au projet.
Mon travail d’art visuel consiste à faire basculer le monde dans l’abstraction. Ce faisant, l’objet ou la forme que l’on croit connaître se révèlera par sa matérialité, son poids et sa présence brute. En un sens, plus la chose est abstraite, plus elle m’est concrète. Pareillement, mes textes sont des constructions qui prennent en compte la plasticité des mots, créant à leur tour des double-sens, des angles morts. Ainsi, mon art n’explique pas le monde, il existe pour lui-même.
Ce projet est soutenu par l’Entente de partenariat territorial

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